Minoe's coming

La tête basse, trainant des pieds, la demoiselle avait froid, les pieds dans des baskets trempées par l'eau des larmes du ciel qui gentiment glissaient le long de ses boucles soyeuses, inondant par la suite son manteau rouge sang.
Minoe se laissait ainsi imbiber par l'eau céleste, grelottant un peu plus à chaque brise glaciale qui lui transperçait les os. La rue était sombre, la nuit enveloppait le silence et l'atmosphère était pesante. Un rai de lumière déchira le ciel en deux, illuminant la route de la magicienne. Elle trembla non de froid cette fois-ci mais de peur : elle était très superstitieuse.
C'est alors qu'elle vit une belle maison. Elle s'abrita sous le porche et s'adossa au mur, qui bascula aussitôt. Ce qu'elle avait pris pour le mur était en réalité une porte. La pièce était sombre. La lumière surement éteinte mais Minoe sentit une aura de bienfaisance dans cette maison. Elle fit quelques pas à l'intérieur et se demanda si elle faisait bien ce qu'il fallait. Elle ne voulait surtout pas déranger.

"Heu... Bonsoir... Il y a quelqu'un ? Je suis désolée si je vous dérange, c'est que j'ai été surprise par l'orage et je voudrai savoir si vous voudriez bien m'indiquer où je pourrai trouver un refuge..."

Minoe sentait des présence mais n'arrivait pas encore à définir d'où elles venaient.

Sortant de l'ombre, s'avançant vers la jeune femme avec des serviettes qu'elle puisse s'essuyer un peu.

Kempashi Zaraki demoiselle, vous devriez vous sécher, vous risquez d'attraper la mort avec ce temps...

Allez donc au coin de l'âtre, je m'en vais vous chercher une boisson chaude...

Wohlraj interpellé par le bruit de la porte puis peu après par les appels d'une jeune personne se décida à aller voir ce qui se tramait. Il fut quelque peu surpris à la vision d'une jeune magicienne à en jugé par les habits qu'elle porte, mais fut totalement bluffé par les chaussures qu'elle portait, il n'en avait jamais vu de semblable dans sa vie. Après un petit temps pour juger si les intentions de cette jeune personne n'étaient pas hostiles, puis rassuré, il entama la conversation

Salutations à vous jeune damoiselle, je me présente : Wohlraj humble guerrier attaché à la cause des Vindicatrices, pour vous servir *légère révérence*
Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec Kempashi.
Que nous vos votre présence en ces lieux ?
Mais *en voyant l'état de la jeune femme* ... vous devez surement mourir de froid ... venez donc à la taverne, un bon feu et quelque chose à vous mettre sous la dent et il n'y paraitra plus ! Vous serez plus à l'aise pour nous compter votre histoire.

Minoe vit sortir de l'ombre une personne. Elle ne voyait pas si bien que cela avec les cheveux devant les yeux. Les gouttes coulaient le long de ces mèches lissées par la pluie et discerna entre les cheveux plaqués sur son visage la silhouette apparemment masculine se diriger vers elle. Il portait à la main quelques serviettes et se présenta. Il lui tendit les serviettes et Minoe les prit doucement. Elle en déplia une et s'emmitoufla dedans. C'est alors qu'un autre homme apparut. Il se présenta et demanda à la demoiselle ce qui leur valait l'honneur de sa présence. Elle rougit légèrement. L'habitude de n'être pas complimentée lui faisait rejeter tout compliment qu'elle pouvait recevoir par un léger rosissement de ses joues. Alors qu'elle s'appétait à répondre, Wohlraj avisa les cheveux imbibés d'eau et la flaque si commençait à se former sous les New Rock de la demoiselle. Il l'invita donc à se réchauffer et se restaurer avant de conter ses aventures nocturnes.
Le cerveau de Minoe lui disait qu'il ne fallait pas, que ce n'était pas poli de déranger ces gens. Son coeur lui disait de faire confiance à l'avenir. Et comme son coeur ne l'avait jamais trahit, ou du moins pas autant que son cerveau, elle suivit ce que lui dictait ce dernier. Elle se tourna vers le guerrier et sourit.

"Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité mais il est vrai qu'un peu de chaleur ne me déplairait pas."

Elle était, malgré l'eau et le vent qui combinés étaient glaciaux, rayonnante et dégageait une joie chaleureuse.

Il revint peu de temps après, apportant un broc de vin chaud à la jeune femme, ayant suivit les flaques pour les retrouver, Wohj décidément, emmenait toujours les gens le plus loin possible de la porte, à croire que la foret environnante l'ennuyait. Après avoir déposé le broc contenant la boisson chaude près de la jeune femme, il sourit.

Si vous nous contiez ce qui a bien pu se passer pour que vous vous risquiez sous une telle pluie?

Minoe se laissa guider. Elle ne voyait rien, les cheveux devant les yeux, toujours emmitouflée dans sa serviette, à présent elle était bien imbibée d'eau. Elle fut vite assise dans un fauteuil près du feu, une nouvelle serviette sur les épaules, sans savoir comment tout cela c'était produit.
A dire vrai, elle réfléchissait. Que dire ? La vérité ou inventer un mensonge ? Une fois encore son cerveau et son coeur s'affrontèrent mais le coeur l'emportait toujours.
Kempashi apporta un broc de vin chaud et même si Minoe ne raffolait pas de vin, elle prit avec plaisir le bocal entre ses mains en remerciant à mi-voix l'homme. Enfin, il lui demanda de conter ses aventures.
La demoiselle inspira et se souvint d'une phrase qu'elle avait lu dans un livre. Elle sourit et dégagea son visage, écartant avec une main les mèches qui gouttaient.

"Il y a deux réponses à cette question. Celle du savant et celle du poète. La quelle souhaitez-vous entendre ?"

Elle aimait cette idée de réponse du savant et réponse du poète. C'était une façon d'exprimer l'incertitude des choses et c'était vraiment poétique. C'est pour ça qu'elle adorait cette phrase.

[HRP : La phrase est tirée d'Ellana, une trilogie de Pierre Bottero, pour ceux qui ne connaissent pas, et c'est mon auteur favoris.]

Ma foi, faites comme il vous plaira, comme le disait un vieux sage: "Mieux vaut demander pardon que permission."

(Tiré de la trilogie de l'héritage, Christopher Paolini ^^)

Minoe but un peu de breuvage encore chaud. Elle savait qu'elle expédierait bien vite la vision poétique. Elle était bien trop personnelle et son coeur, pourtant de nature à se dévoiler, se renfermait sur lui même lorsque l'on atteignait de trop son intimité. C'est pourquoi Minoe décida de conter la réponse savant en premier. Elle but encore une gorgée de vin chaud et commença son histoire.

"Je n'avais pas prévu la pluie. Mon but était d'aller de mon point de départ A, L'auberge, à un point d'arrivée B, qui m'était encore inconnu. Je marchais dans les rues de la ville sans trop savoir où aller ni à qui m'adresser. Je pensait en même temps à tout et à rien. Et lorsque la première goutte de liquide céleste s'écrasa sur le bout de mon nez, je ne m'affolait pas. Ce n'était pas dans ma nature de m'affoler. J'ai donc continuer de marcher sans trop de but, dans mes pensées, sans même me rendre compte que la nuit avait diminué de beaucoup mon champs de vision. Aussi le pluie commençait à battre plus fort. Mais moi, plutôt que de rentrer à l'auberge, je me perdait dans la forêt sans même m'en rendre compte. Et lorsque je me rendit compte d'où j'étais, je voyait déjà cette demeure s'élever au loin. Je décidait donc de m'abriter sous un porche et m'adossant sur ce que je croyait être un mur, je basculait dans ce lieu où vous m'avez trouvée, trempée de la tête au pieds et frissonnant de froid."

Minoe but une autre gorgée. Elle sentait qu'elle se réchauffait et voyait des boucles se reformer. Mais elle sentait aussi et ce sans le voir, que des petits cheveux frisottaient sur le dessus de sa tête et malheureusement, elle ne pouvait même pas arranger cela.

Il sourit, secouant la tête.

Voila bien l'imprudence humaine, cela fait plusieurs heures que l'odeur de la pluie est dans l'air...

Heureusement que vous avez été guidée dieu seul sait par que main secourable en ces lieux. Vous pourrez vous y reposer sans trop de soucis, du moins tant que vous ne vous montrerez pas hostile, en parlant du porche, y avez vous vu les gardes?

Il présenta une nouvelle serviette sèche à la jeune femme, ainsi qu'un peu de nourriture que l'on avait apporté à son attention.

Wohlraj était abasourdis en entendant cette histoire

Comment ?! Vous ? Toute seule dans la forêt en pleine nuit sans connaitre votre chemin ?
Une chance que vous ayez trouvée notre demeure, on ne sait quelles choses peuvent roder dehors en pleine nuit.
*se tournant vers Kemp* Je ne disais pas ça pour toi hein *clin d'oeil*

*se retournant vers la jeune femme* Je vous demande d'accepter cette invitation, pour la nuit au moins, je ne saurais trouver le sommeil sachant qu'une damoiselle se promène seule dans la noirceur de la nuit ...

Mais j'y pense ... nous ne connaissons toujours pas votre nom *léger sourire*

SAluuutttttttt !!! tu es bien avec nos deux coquelet ^^

La nuit était pleine grâce aux nuage noir ébène déversant leur flot incessant d'une eau froide à vous glacez les os... Foutue saison. J'avais les vêtements déchiquetée, le corps couvert de brulure et sale comme un charbonnier naturiste couvert de suie, je sentais encore le roussi malgré que j'étais trempé comme une botte de cresson. J'arrivais enfin au domaine, et avant de rentrer à mes appartement je faisais une halte à la taverne qui semblait encore animée malgré l'heure tardive...

"Pas un mot... Merci... "

Ignorant les regards de Kemp et Wohlraj un peu étonné de me voir dans cette tenue, je me rendais directement au bars, attrapant une bouteille sous le comptoir, la débouchant d'un coup de dent, je me remettais de mes émotions. Puis sautant pour m'asseoir sur le comptoir je compris que l'arrière de mon pantalon devenu short pour l'occasion n'était plus là. Le froid des lattes de bois cirée me glaça le fondement...

Puis me tournant vers mes deux compère... Je vis qu'ils entouraient en étant au petit soin pour une jeune invité surprise, discrète semble t il car je n'avais pas sentis sa présence. Je m'adressais à eux dans un langage que je devrais parfois contenir...

"C'est qui la môme détrempé ?"

J'espérais qu'elle n'avais pas vu mes parties charnues mi carbonisée mi trempée...

Baron, ta mauvaise humeur ne devrait pas à ce point transparaitre... La demoiselle ici présente se nome Minoe, visiblement, elle s'est perdue et a trouvé abri en nos mur, quand à toi, tu ne devrais pas rester dans ton état, puissant tu es, mais humain avant tout...

Il avait été chercher une grande serviette, pour à la fois sécher et cacher son baron, a t on idée de se présenter dans une tenue pareille m'enfin...

Bien, puisque toi aussi tu es rentré sans le moindre soucis, j'en déduis que nos tires au flan de gardes se sont abrités, je vais donc aller assurer le service...

Il avait laissé son kimono non loin de Baron, au cas ou il voudrai le mettre le temps de rejoindre sa chambre, puis était sorti, uniquement vêtu de son pantalon, effectivement, les gardes n'étaient pas à leur place, il soupira avant d'aller assurer la garde, on ne sait jamais, ce temps était propice aux incursions indésirables...

Minoe ne comprit pas tout de suite pourquoi les deux hommes étaient effrayés par l'idée qu'elle ait pu se perdre dans la forêt.
Alors qu'elle réfléchissait au pourquoi, un air lui vint à l'esprit. Une chanson.

*Oh non... Encore cette chanson...*

Minoe essayait de s'enlever les paroles de l'esprit. "The time has come" chantait sa petite voix interne. "A fact's a fact" continuait la voix. "It belongs to them" chantonnait la voix lorsque la porte s'ouvrit brusquement. L'homme qui était entré avait l'air d'être dans un état encore plus piteux que Minoe, qui désormais était presque sèche. La demoiselle vit les vêtements déchirés de l'homme et elle comprit à son ton qu'il était plutôt énervé. Aussi décida-t-elle de se faire la plus discrète possible. Elle baissa la tête, regardant ses chaussures, et ne vit rien de ce qui se passa. Elle était dans son corps, mais absente du monde. Retirée dans ses pensées, elle entendait la chanson. Elle en avait assez de ces lits qui brûlaient qui décidait de chercher une autre chanson que "Beds are burning" pour passer le temps. Mais alors que le silence était à son comble chez Minoe, elle entendit de l'extérieur le dernier arrivé la nommer avec le sobriquet de "môme". Elle détestait ce mot. Aussi, il la fit frissonner. Elle revint à la réalité, oubliant les paroles qu'elle cherchait dans les tréfonds de sa mémoire.
Kempashi la présenta puis annonça, qu'il allait assurer le tour de garde. Minoe sourit. Elle leva la tête avant de se lever tout court. Elle enleva la serviette de ses épaules et l'étendit sur le dossier du fauteuil. Puis elle retira son manteau rouge et avança de quelques pas, laissant les chaînes accrochées à ses poches de robe noire s'entrechoquer dans un bruit doux et discret. Elle se plaça devant l'homme, le baron si elle avait bien comprit, et s'inclina.

"Je suis navrée de vous déranger. Minoe Serolf pour votre service Monsieur. Je me suis égarée dans la forêt par ce temps pluvieux, j'ai crût que je pouvais venir m'abriter ici pour la nuit, le temps que la pluie se calme..."

Dans son cerveau, un tout autre discours prenait place...

*Vas-y que si tu m'insulte, j't'étrangle... Rah ! Marre ! Suis pas une gamine ! Qu'est-ce que j'aime pas qu'on dise que j'sois une môme ! L'a d'la chance que ce soit le baron et un de mon camp parce que sinon, j'te promet j'l'aurait tué !*

La colère gagnait du terrain. Il suffisait d'un mot plus haut qu'un autre et elle exploserait. Et elle ne voulait surtout pas montrer cet aspect de sa personnalité. Elle se forçait à ne pas laisser parraître sa colère.

Il s'était installé sous le porche, les yeux fermés, ses autres sens ouverts aux bruits de la nature, de ci de là, il entendait la pluie frapper doucement les feuilles des arbres, des familles complètes de mulots courants un peu partout pour fuir leur nid détrempé, quelques grenouilles qui se mettaient à chanter au loin, des animaux qui profitaient de la pluies pour chasser les proies les plus succulents. Il sourit pour lui même, la jeune femme était mystérieuse, et sans cette pluie diluvienne, sans doute n'aurait elle jamais mit les pieds au domaines, aussi se permit il de louer le ciel de ses caprices.

Faute de pouvoir sortir sa lyre par un temps aussi affreux, il se mit à chanter de sa voix forte et claire, rapidement reprise par le chants des meutes de loups environnantes.

Qui était elle? Et pourquoi avait il eu l'impression que deux personnalités se livraient batailles pour la maîtrise d'un seul corps? Peut être se faisait il des idées, du moins, l'espérait il.

Tifni arriva sur ses entrefaîtes... Elle regarda la nouvelle venue, et finit par la juger bien trop maigrelette et mouillée pour l'emmener déjà dans la salle du fond à droite...

Bonjour, demoiselle... j'attendrai sagement que tu sois sèche, mais après...

HRP : sais-tu que Pierre Bottero vient de mourir d'un accident de moto, à mon grand désarroi ?

Minoe entendit une voix s'adresser à elle. Elle se tourna vers elle et découvrit une femme. Les mots étaient troublants. Après quoi ? Minoe s'inclina.

"Je ne vous avait pas remarquée. Navrée... Bonjour..."

Le taux de colère était descendu d'un cran. La petite voix murmurait des paroles. "The time has come". Encore et toujours "Beds are burning".

[HRP : A mon grand désarrois aussi et à mes larmes, je l'ai appris le 12 novembre... Triste perte d'un grand rêveur dans un monde si cruel...]

A la vision de Baron en si piteux état, Wohlraj, troublé, ne pu s'empêcher d'être quelques peu amusé de cette scène. Il brûlais d'envie de demander ce qu'il lui a bien pu lui arriver. En temps normal, il lui aurait surement poser la question d'un ton jovial, mais cette fois, il sentait qu'il n'avait pas la tête à plaisanter ...
"Demain sera bien plus propice pour une telle question" se dis-il.

A la vue de Tifni à la taverne par une heure si tard fis sourire Wohlraj et lança à la petite assemblé d'un ton amusé :
Eh bien jeune dame, vous attirez les foules ici par une heure si tardive *rire*

Tant qu'a faire, si cette jeune personne passe la nuit ici, autant demander confirmation à Baron tant qu'il est là, j'avais peur qu'il soit dans sa chambre à cette heure ci.
En prenant son courage à deux main il se décida de poser la question à Baron ... c'était la première fois qu'il le voyait ainsi et avait quelques eu peur de sa réaction.
*en allant doucement vers le comptoir*
Euh ... Baron ? Je ne veux pas te déranger mais ... cette "môme" comme tu dis, n'as pas d'endroit où passer la nuit, et je me demandais si éventuellement tu pouvais lui accorder le logis pour cette nuit au moins, comme tu sais la forêt n'est pas sûre en ce moment ... surtout quand les ténèbres s'y abattent ...

Kemp me tendis une jolie serviette jaune à pois vert, décidément il a vraiment un gout particulier le lycan ! Puis il alla remplacé les gardes... Pourquoi n'ai je pas dis a ce moment là qu'une barrière magique entourait tout le domaine ne pouvant laissé entré qui que ce soit ayant de mauvaises intension ? ... Par jeu sans nulle doute. Je passais la serviette autour de ma taille pour me donner une contenance.
C'est ce moment que choisi la gamine pour se lever. A mon grand étonnement elle avait plus la démarche d'une jeune femme, si jeune et déjà si joliement formé... Revenant un peu à moi, j'écoutais sa présentation :

Citation :: "Je suis navrée de vous déranger. Minoe Serolf pour votre service Monsieur. Je me suis égarée dans la forêt par ce temps pluvieux, j'ai crût que je pouvais venir m'abriter ici pour la nuit, le temps que la pluie se calme..."

A peine j'ouvrais la bouche pour lui répondre que Tifni entra et me coupa la parole...

Citation :: Bonjour, demoiselle... j'attendrai sagement que tu sois sèche, mais après...

Minoe se retourna vers elle et lui répondit :

Citation :: "Je ne vous avait pas remarquée. Navrée... Bonjour..."

Puis ce fut le tour de Wohlraj.. A croire que personne ne voudrait jamais que je parle...

Citation :: Eh bien jeune dame, vous attirez les foules ici par une heure si tardive

Dit il en riant bruyament. Puis se retournant vers moi...

Citation :: Euh ... Baron ? Je ne veux pas te déranger mais ... cette "môme" comme tu dis, n'as pas d'endroit où passer la nuit, et je me demandais si éventuellement tu pouvais lui accorder le logis pour cette nuit au moins, comme tu sais la forêt n'est pas sûre en ce moment ... surtout quand les ténèbres s'y abattent ...

Enfin je sentais que je pouvais parlé. Je regardais vers la porte... Personne ne semblait arrivé. Tifni regardait un pot sur la cheminée. Minoe c'était tout comme Wohl' tournée vers moi, pas de doute possible l'opportunité enfin ...

Enchanté jeune Minoe ! Tu as très bien fait de te perdre chez nous ! Nous ne laissons jamais personne dans le besoin. Nous avons pas mal de chambre de libre... attend voir...

Je me plongeais littéralement derrière le comptoir, la tête en bas je choississais dans les chambre disponible à l'étage de la taverne. Choix vite fait puisque toutes étaient libre en ce moment... Voilà j'attrapais des clefs...

Tien, voici les clefs de la chambre 14, c'est juste au dessus de nous, c'est un peu spartiate car nous n'attendions personne mais tu y trouveras un lit douillet ! Si tu le souhaites tu pourras te rafraichir un peu... Un peu plus... Les escaliers sont à côté de la porte là au fond, fais attention en montant c'est du vieux bois les marches.
Demain matin tu pourras te restaurer ici même, n'hésites pas ce sera sur ma note !

Me retournant vers Wohl' :

Tu pourrais aller lui cherché des draps et des couvertures ? (Note perso suis vilain.. C'pas à côté qu'on range le linge... Les Plans.)
Quand à moi je vais aller me reposé. Mademoiselle j'espère vous croisé en ces lieux demain matin...

Je sortis en prenant soin de biser au passage une joue droite de la Tifni. Puis passant à pret de Kemp je fis un signe de la mains en guise de bonne chance pour le reste de la nuit... Tout en continuant mon chemin vers mes appartements au bout du domaine...

Les paroles dans sa tête prenaient plus de place. Comme si elles voulaient passer un autre message que celui de rendre leurs terres aux aborigènes. "Time has come" mais de quoi ? Le temps est peut-être venu mais pour quoi faire ? Minoe ne trouvait pas de réponses et elle regarda le baron pour essayer de faire partir cette phrase de son encéphale. Enfin, Wohlraj demanda au baron si la jeune fille pouvait demeurer dans ces lieux pour la nuit. Le baron eut tôt fait de répondre et Minoe vit un cruel changement entre la réaction première et cette nouvelle réaction. Il semblait presque... sympathique, contrairement au premier abord où il paraissait plus rustre.
La colère redescendit à son état zéro. Minoe sourit quand le baron lui tendit la clef. Elle la prit avec douceur en inclinant respectueusement la tête. Lorsque le baron annonça son départ, elle n'eut pas le temps de lui souhaiter une bonne nuit qu'il avait déjà disparût.
La demoiselle regardait la clef sans la voir. Elle se redirigea vers le fauteuil et s'assit dedans, réfléchissant au sens caché de cette phrase qui se répétait sans fin dans sa tête.

A ces mots, je fus soulagé de la réponse de Baron ... mais je me sentais piégé par sa demande ... des draps ? Comme si je savais où ils se trouvent ... ça fait presque un an que je dors dans la taverne ! Avant d'avoir pu lui poser la question, Baron s'était déjà volatilisé, me laissant seul sans savoir quoi faire ...

Je me tournais vers Minoe, assit sur le fauteuil, l'air pensive, comme si elle attendait son due ... Me voilà réduit à être garçon de chambre ... sans pouvoir en assumer la fonction.

Cherchant désespérément une solution, je remarquais avec bonheur que Tifni était toujours dans la taverne, m'approchant pour lui poser une question pleine d'espoir.

Hum Tif ? *air embarrassé* Tu ... saurais où trouver des draps propres pour la chambre de Minoe ? Vu que j'en ai jamais eu besoin ... je sais même pas où peut se trouver la pièce à linge ! Tu pourrais m'aider un petit peu ? *yeux de chien battu*