Dans mon coeur ...

Je me sentis soulever, à moitié réveiller, je finis par réalisé quelques secondes plus tard, que je surplombé la scène, et les 2 hommes qui se faisait faces.

Mon cœur, se mit à battre plus fort qu'en j'aperçus, le jeune homme qui m'avait offert la pierre.

Le chevalier blanc lui faisait face. J'allais devoir assisté au combat mais ne pas y prendre pars.

J'avais peine a entendre leur mots, avec les feux d'artifices qui d'exploser en une pluie de couleur.

Je vis la libellule emporter dans les airs la demoiselle ... mais je la laissai faire. Il me fallait avant tout m'occuper de ce fameux chevalier blanc.

- Bon, soit nous essayons de discuter calmement, car j'aimerai bien savoir ce que tu as contre moi ... soit

Je saisis aussitôt mon arc et décochai deux flèches en direction de mon adversaire. Il esquiva la première sans soucis mais la deuxième fit mouche ... enfin c'est ce que je croyais. Elle rebondit sur son armure dans un bruit sourd.

- Comme tu l'auras compris, je n'ai pas envie de discuter ...

Le combat pouvait maintenant s'engager. Le chevalier blanc se saisit de son épée mais ne bougeait pas. Il semblait attendre que je m'approche de lui.

Son armure semblait bien trop solide pour que mes flèches puissent le blesser. Il fallait que je trouve une solution.

Je me jetais vers lui en le canardant de flèches. Le chevalier blanc essayait d'en esquiver le plus possible. Pendant ce temps, je pouvais me rapprocher sans danger de lui. Une fois au corps à corps, je pu le saisir par le bras. Alors commença une opposition de force. J'essayais de le destabiliser afin de le faire tomber, mais il tenait bon.
Il plaça son pied derrière mon mollet et d'un coup de rein il me fit basculer. Je resistai en forçant sur l'arrière. Puis il me lâcha et je perdis l'équilibre, roulant en arrière.

Je me relevais en esquissant un sourire.

- Hum bien ... ça va être un combat intéressant tout ça.

Soudain j'entendis des bruits arrivants sur le côté.

- Bon, soit nous essayons de discuter calmement, car j'aimerai bien savoir ce que tu as contre moi ... soit

L'ermite n'eut pas le temps de repondre que déjà deux flèches transperçaient l'air dans sa direction. Son armure le sauva du deuxième tir, visant le coeur. Cette precision était vraiment impressionnante, il ne fallait absolument pas prendre son adversaire à la légère. Puis, le héro donna le signal. La lutte allait commencer. Le chevalier blanc n'avait pas pris la peine de repliquer, il se saisit rapidement de son épée du dévôt fraîchement forgé et optimisé.

Sa protection blanche etincelante para de nombreuses flèches ce qui l'aidait beaucoup, la lourdeur de sa parure limitant ses mouvements. Heureusement pour lui, son dernier entraînement avait plus ou moins reglé ce problème. Le carquois de son opposant ne se vidait-il donc jamais ? Occupé à esquiver les rafales, le chevalier ne vit pas son adversaire approcher. Il ne comprit qu'assez tard qu'ils se trouvaient presque nez à nez.

Par contre, au corps à corps, l'ermite dominait. Il fit tomber le cartellois qui valsa un peu plus loin. Se relevant de sa roulade, timidement couvert de terre et de poussière, il prononça :

- Hum bien ... ça va être un combat intéressant tout ça.

Interieurement le chevalier blanc pensait la même chose jusqu'à ce que des bruits étranges viennent briser l'atmosphère combattive.

Ces voix, l'homme errant les reconnaissait, il s'agissait de deux exilés avec qui il avait beaucoup discuté de tout et de rien. Normal que de les trouver ici quand on sait que leur ville ne se situe pas loin. En aucun cas il ne souhaitait les affronter. En aucun cas il ne voulait continuer sa lutte contre le cartellois car si ces personnes s'en mêlaient... L'honneur était une des premières règles du chevalier. Le jeune homme decida donc de se cacher dans les buissons mais le héro, qu'allait-il faire ?

Que faire ... m'occuper vite fait des ces 2 perturbateurs, au risque de perdre des forces pour mon combat contre le chevalier blanc, ou bien me cacher également et attendre qu'ils passent leur chemin ... le problème c'est qu'il vont voir le campement du chevalier blanc et se douter qu'il y a du monde dans les parages.

Mon goût du combat et l'adrénaline qui m'habitait suite au combat contre le chevalier blanc me fit prendre ma pioche de gonk. Je me mis en mode furie, mes yeux devinrent petit à petit rouge, ma musculature se gonflait à son maximum.

Je sortis de notre zone de combat et m'avançait vers les 2 exilés. Je faisais tournoyer ma pioche. En me voyant arriver ainsi, à moitié caché par la pénombre, ils furent surpris.

- Vous avez 2 choix possible ... soit vous continuez votre route comme si vous ne m'aviez pas vu, soit je m'occupe de vous.

Les 2 exilés semblaient rentrer de leur chasse, vu les plumes et écailles de monstres qui se trouvaient un peu partour sur leurs vêtements. Ils semblaient également lassés de leur journée. L'un commença à saisir son arme.

Il me vit alors me mettre en trans, en m'approchant de lui, ma pioche tournoyant. Le second le retint aussitôt, en voyant mon arme. Il compris de suite qu'il s'agissait qu'une pioche de Gonk.

- Très bien, nous poursuivons notre route, mais sache que c'est parce que nous sommes fatigués de notre journée !!

Les 2 exilés continuèrent leur chemin comme si de rien.

Je retournais de suite vers le chevalier blanc, qui sortit des buissons.

- Courageux tout ça, ou plutôt une preuve d'inconscience me lançait t'il.

Le combat pouvait reprendre. Toujours dans mon état de trans, je me lançais sur le chevalier blanc. Confiant de son agilité malgré son armure imposante, celui-ci ne chercha pas à m'esquiver en avance. Cependant, il ignorait que dans cet état de trans, mes aptitudes étaient décuplées. A quelques centimères de lui, il décida de bouger sur la droite pour m'éviter en partie, en mettant son bras gauche en opposition, pour me parer et être en position d'attaque ensuite.

Mais je sentis qu'il allait agir ainsi. C'est à ce moment là que je ne saisis la pioche que de ma main gauche afin de le frapper sur le côté.

Le chevalier reçut une énorme coup de pioche sur son épaule droite, le faisant reculer sur quelques mètres et tomber.

Il se relevait en suivant, mais son armure était perforée et du sang commençait à s'écouler au niveau de son épaule.

- L'excès de confiance est également une preuve d'inconscience, chevalier blanc.

Le sang coulait abondamment de son épaule, ruisselant, donnant un aspect lugubre à son armure. Neanmoins charmeur. Armure degradée, quelques morceaux s'étaient enfoncés dans la chair du jeune homme. Luisant d'un éclat pur auparavant, desormais souillé par la violence.

Il ne s'était pas retenu. Ou peut-être bien que si. Après tout un etat second offrant une si grande force aurait pu faire plus de dégâts que cela. Mais ce n'était qu'un avis quelconque.

En tout cas, le chevalier blanc avait mal jaugé son adversaire. Il en payait le prix. L'homme musclé parlait mais l'ermite ne l'entendait pas, cherchant dans sa besace un cadeau offert recemment par des moines d'un temple reputé. Il en sortit une belle bouteille renfermant un liquide magenta, virant parfois au violet clair. D'un geste vif, il retira les eclats d'armures de sa peau, sans menagement, sifflant par moment d'un ton plaintif puis appliqua la solution mysterieuse. Une legere fumée s'echappa lors du contact. Les plaies se refermèrent. Son armure cependant conserva la peinture sanglante.

Avec ses performances, le chevalier blanc ne ferait pas long feu. Il avait beau se debrouiller, les performances anormales du cartellois depassaient l'entendement. Même avec une belle strategie, un autre coup pourrait lui être fatal. Apparemment il tenait à y mettre un terme au plus vite. Etait-ce la captive ou la passion du combat qui l'emportait ? Un moyen de le savoir, deux au plus. D'un geste de la main, l'ermite fit descendre sa fidèle monture à terre, transportant toujours la jeune femme echevelée par le vent, très belle dans ce physique legerement sauvage.

Une innocente à proximité, allait-il tenter quelque chose ? L'inconnu s'approcha d'elle, passant delicatement sa main dans les cheveux soyeux de la geomancienne. Il releva son casque, assez pour apercevoir ses lèvres, très peu pour l'identifier. Alors le chevalier lui vola un baiser, un baiser qui dura assez longtemps pour passer de la surprise à la passion. Laissant à la demoiselle le loisir d'apprecier.

Puis il la deposa sur l'herbe fraîche, ses lèvres s'etirant en un sourire provocateur destiné au héro. Rabattant son casque, cachant à nouveau la parcelle de visage inconnu. Il monta sur son destrier. Poussant un battement d'ailes, créant son habituelle effet de tornade.

"Hé bien, je pense que nos routes se separent, j'espère que vous n'abuserez pas de cette charmante dame. A la revoyure, ou adieu."

Ainsi, le chevalier blanc et sa libellule disparurent dans la nuit, derrière les quelques nuages cachant la lune, dans un ciel noir. Abandonnant tout combat, de la lâcheté ? Sûrement. Les deux cartellois étaient ensemble, seuls dans cette forêt aux couleurs bleues. Plus jamais l'ermite ne se mêlera au peuple. Plus jamais ils ne se recroiseraient. Plus jamais on le verra. Dans un livre ou un conte sans doute.

J'étais rester sans voix de tout ça, la situation était complétement irréaliste. Je restais là, les cheveux dans le vent, la robe froissée. Je fixais maintenant l'homme face à moi, son armure massive, une pioche à la main, il avait un regard froid. Il me fixais mais j'avais l'impression de ne pas être là. Ce sensation étrange me fit frissonnais, je ne parvenais pas à réellement l'apercevoir, avec la pénombre et la poussière qui le recouvrait.

Je marchais vers lui d'un pas lent. Je me décidais à prononcer quelques mots :

_ Ça va ? Comment vous sentez vous ? Je ... je ...

Je ne savais pas réellement que dire, j'avais envie de le remercie de sa venue, même si j'avais la certitude après le baiser voler que le chevalier blanc ne me voulais pas de mal.
D'un pas mal assuré je continuais ma progression vers cet homme imposant, qui restait là, a me fixais. Il n'y avais plus de bruit, juste une légère brise qui caressait mon visage.

J'étais encore en état de trans quand je vis le Chevalier blanc embrassé sa prisonnière et prendre la fuite. Elle s'approchait vers moi d'un pas hésitant mais je restais encore dans ma tête en plein combat. Ses paroles dans un premier temps n'eurent aucun effet; elle continuait d'avancer ... puis ses paroles commencèrent à raisonner dans ma tête, jusqu'à m'en donner mal au crâne. Ce fut à ce moment là que j'eus besoin de crier toute ma colère

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH

On entendit mon cri résonner pendant de longues secondes. Puis ce fût celui des animaux apeurés, des oiseaux qui s'envolaient pour aller plus loin, au calme.

La jeune fille s'arrêta net et me regarda d'un air glacial. Par réflexe elle me gifla

- Dé ... Dé ... Désolé je ne voulais pas faire ça me dit elle tout en faisant un pas en arrière.

Je reprenais mes esprits ...

- Je vais bien ... puis je mis un genou à terre et me retrouvais tout essoufflé, j'avais l'impression de perdre toutes mes forces. Je m'écroulais à terre en suivant.

La jeune fille s'empressa de venir à mes côtés et de me tenir la tête

- Que t'arrive t'il ?

- Je ... Je ne sais pas ... La potion de Sandy ... il me la faut ... je l'ai égaré durant mon combat.

Puis je m'évanouis. La jeune fille s'empressa de chercher cette potion, et au bout de quelques minutes elle la retrouva. Elle revint rapidement vers moi, s'asseilla à côté de moi, posa ma tête sur ses cuisses et me fit boire la potion. Je revins petit à petit à moi.

- Merci ... euh ...

- Sylya.

- Merci Sylya.

- Non, merci à toi d'être venue à mon aide.

- Mon nom est Tom.

Puis nous restâmes quelques longues minutes ainsi, à nous regarder dans les yeux, sans dire un mot.

Je me relevais ensuite, lui tendis la main pour l'aider à également se relever. Je mis ma main dans une de même poche et lui tendis la pierre que je lui avais offert la veille.

- Tiens Sylya, je te rends ce que tu as fait tomber quand le chevalier blanc t'as enlevé.

- Merci ... Tom.

- Allez viens, je te raccompagne jusqu'à Phyleas.

Les jours avaient passer depuis tous cela et je me languissais car je devais le revoir. Il m'avait ramener sans encombre au manoir vindic. Et je lui avais proposer de passer me voir dans les jours à venir.
Il avait fait passer le message de sa venue. Je pris du temps pour me préparer je voulais le revoir, lui reparler ... juste passer du temps avec lui.
Je me brossais les cheveux fasse au miroir de ma chambre, les yeux dans le vague, ma belle pierre sur ma coiffeuse.
Je lâchais un gros soupir. J'avais tellement envie de lui plaire. Je n'avais pas était toucher par un homme depuis le départ de Winog.

Avait il remarquait mes yeux vairon ? ... qui faisaient toujours sensation, comme un coté bien et un mal, je cachais derrière ma frange, mon œil bleu. Je me décidais donc faire en sorte qui le remarque, j'avais mis aussi un beau décolleté, parfumais légèrement ma peau.
Plutôt contente de mon reflet, je laissais un large sourire envahir mon visage. Je vais aller l’accueillir.

Je descendais les escaliers en chantonnant, me dirigeant vers la sortie du manoir. Bientôt je serais avec lui ....