Demande au clair de lune

Dobermann était revenu de son périple avec Tifni. Ils s'étaient séparé le temsp d'une journée, question d'allez voir les siens et de mettre un peu d'ordre dans leur choses. Dob lui avait fait escale a la forteresse de la NG, s'était changé et avait même demander à prendre un bain...La baronne, surprise, n'avait pas rechignée, et elle l'avait frotter de fond en comble, relustrant sa fourrure et lui redonnant sa blancheur neigeuse qu'il affectionnait tant. Il y avait une raison à tout cela bien sur, et il ne voulait pas le dire, pas tout de suite en tout cas... il passa une journée de plus, se préparant à ce qu'il voulait faire.

Le jours venu, il repris son sac, y mit quelques bricole de voyage et quelques victuailles. Il saisi ensuite un autre sac, celui la fermer avec un lacet de cuir, et ouvragé sur le dessus. dob le regarda avec un sourir, le plaça doucement dans l'autre sac et ferma le rabat. Il fit passer le mot qu'il reviendrait dans quelques jours, et de ne pas s'inquiéter. Il sortit donc de la forteresse ou Tamara l'attendait, vêtue de son armure de combat, elle aussi bien lustrée.

-Tu es magnifique ma belle Tamara!!! Ton armure est bien ajustée?

-Je crois que oui Dob, je suis à l'aise, mes mouvements ne sont pas restreint.

-Parfait!! Alors allons-y, tu sais ce que j'ai à faire! Et il me tarde de le faire!!

-Alors tiens toi bien!!

Il grimpa sur le dos de la dragonne, s'arnacha sur la selle, et elle bondit dans les airs, faisant étinceller son armure sous les rayons du soleil d'automne. Bien vite elle fut dans le ciel, et Dob s'appuya contre elle, pour ne pas la ralentir. Tamara fonça à travers les cieux avec grâce, comme à son habitude, et l'air siffla longtemps dans les interstices de son armure. Elle mit le cap sur le manoir des Vindicatrices, et une demi-heure plus tard, elle tournoyait dans le ciel, au dessus du manoir. Dob manoeuvra lentement, et elle descendit en de grands cercles, puis se posa devant les gardes. un nuage de poussière vint les balayer, et Dob pouffa de rire, reconnaissant le malheureux qui avait essuyé la colère de Tifni, lors de leur rencontre...

Il défit les sangles, et sauta au bas de la dragonne se dégourdir les pattes. Le garde le reconnut, et la porte fut ouverte avant même que le loup ne demande l'autorisation.

-Merci mes brave, dit-il en passant entre les deux gardes. auriez-vous l'obligeance de m'indiquer un endroit ou je pourrais passer une tenue de circonstance? Je dois demander audience à votre Baron.

Le garde lui indiqua un corridor, et une petite anti-chambre ou il pourrait être tranquille, et se changer. Il ferma la porte, mis le loquet. Dob prit sa forme d'homme, et se déshabilla aussitôt. Il ouvrit son sac et en extrait celui qui était précieux, tout du moins pour lui...Il fallait que le Baron de Tifni puisse le rencontrer, et il ne voulait pas faire mauvaise impression...Pas pour ce qu'il était venu faire...

Il défit le lacet de cuir, et en sortit une chemise de mailles finement tressées, tellement qu'on aurais dit du tissu. Dob le regarda longuement, et surtout l'écusson qu'il y avait d,apposé sur la poitrine: celui du Cartel, bien sur, mais aussi les armoiries de son père...Elle représentaient deux loups, adossé l'un contre l'autre, avec les griffes devant eux, bien en évidence, en position de combat. L'image n'avait rien de grotesque ni de brutale, mais la noblesse en ressortait..Son père était roi après tout, pas sur les terres d'alidhan, mais dans la Norska, là ou il était né. Il enfila la chemise de mailles, l'ajusta sur son corps en serrant les petite lanières de cuir tressées avec un filin d'argent. il passa aussi un pantalon ajusté, en cuir brute, mais portant de nombreux signes et nombreuses runes. Dob n'avait jamais su ce qu'elles voulaient dire, mais son père avant lui les avait porté, et jamais ce pantalon ne s'était usé, ni déchiré...

Dob sortie la ceinture qu'il portait, assortit de la magnifique boucle de ceinture que sa bien aimée lui avait offert, le soir de son anniversaire. Il la plaça bien en vue, et s'assura qu'elle était bien fixé. Il sortie le dernier morceau du sac...C'était une longue cape, de fourrure blanche, aussi blanche que celle de Dob. La cape était celle de son père, qu'il avait porté lorsque sa mère lui avait offert son coeur, et aussi lorsque Gaïa avait repris ses droits sur la vie de celle-ci. Dob affectionnait particulièrement cette cape, car lorsqu'il la portait, il se sentait fier, il ressentait la fierté que son père portait naturellement, avec tant de facilité qu'il en était désarmant. Probablement que Dob n'avait pas l'air aussi noble, ne possédant pas la même éducation et les mêmes manières que son père, mais il possédait sa force et sa carrure, doublé de la magie de sa mère...

Dans le fond du sac, enroulé dans un linge de cotton et ficelée, ses griffes...Celle là même qu'il avait arboré lors de son combat le soir dans la fosse au loups, celle là même qui lui avait permis de gagner sa liberté au prix de nombreuse vies fauchées...Il les sortit, les sous-pesa...L'argent pure incrusté et le métal qu'il ne connaissait pas n'était pas altéré par le temps, ni par tout ce qu'elles avaient subit. Il les passa à ses mains, attacha les courroies et les serra comme il se devait.

Il leva ses mains devant lui, admira le travail d'artisanant qui ornait ses deux mains. Le temps était venu...Il sortit de la petite pièce, et se dirigea vers le hall principal, ou bien des regards se tournèrent vers lui. Il respira un bon coup, et demanda à être entendu en audience par le Baron. du coin de l'oeil, il vit sa mère adoptive, Sylya, qui souriait en le regardant. Elle se leva, vint lui prendre le bras et le fit avancé vers une porte massive.

-Tu as quelques choses à dire à notre Baron petit loup? Elle le taquinait, mais Dob cru déceler dans sa voix une note de fierté, et en fut certain lorsqu'elle lui serra le bras en signe d'affection.

-Oui ma mamou...Je viens ici pour parler avec votre Baron...Mais je ne te cacherai pas que je suis très nerveux...Je suis bien? Je suis pas trop mal en homme dis?

Sylya donna un baiser sur son doigt, et vint lui placer sur les lèvres.

-Tais-toi, tu es superbe...si Tifni te voyait comme cela...Allez, avance, et tiens toi droit! Sois fier de toi mon beau!

Dob fit un sourire timide à Sylya, souvent elle le complimentait, et cela lui faisait toujours le même effet...Sylya le vit aussi, et se mit à rire.

-Vas!! Il t'attend, mais sois respectueux, et intègre aussi!

Elle lui flanqua une claque sur les fesses, comme s'il était un cheval. Dob sursauta, et Sylya rit de plus belle. Il regarda donc la grande porte, et fit un pas. Le premier fut difficile, mais il repensa à ce qu'il était venu y faire, et les suivant furent beaucoup plus facile. Il cogna trois fois fermement avec le butoir en métal, et attendit que quelque chose se passe. Il ne se perdit pas longtemps à imaginer la suite que le verrou de la porte se fit entendre, libérant le bouton de la porte qui tourna. Un garde ouvrit la porte, et demanda:

-Qui va là?

-Je suis Dobermann, chevalier de la Newgeneration, fils adoptif de dame Sylya, et je demande audience à votre Baron. Me permettez-vous d'entrer?

Le garde referma la porte en lui faisant signe de l'attendre. Il revint quelques minutes plus tard, ouvrit la porte et se rangea sur le côté.

-Notre bien aimé Baron vous attend messire Dobermann. Veuillez vous avancez et vous présenter.

Dob fit quelques pas, et la porte se referma derrière lui. Devant lui, une grande table était dressée, et plusieurs personnes le regardaient avec un air curieux. Dob ne s'attendait pas du tout à cela, car probablement que tout les chevaliers de la guilde étaient réunis ici. Sa mère surgit par une porte dérobée sur le côté droit, et vint s'assoir près de Tifni...Dob la regarda intensément, et elle lui sourit en retour, contente de le voir, mais lorsqu'elle vit comment il était habillé, son sourire devint angélique...Et c'est ce qui donna le courage à Dob de continuer.

-Noble Baron, noble chevaliers, je sollicite votre attention car j'ai une demande à exposer, et cette demande me tiens vraiment à coeur. Je me présente, je suis Dobermann, chevalier de la Newgeneration, compagnon de route de la dragonne que vous avez pu apercevoir dehors, du nom de Tamara.

Il reprit son souffle, et tous portèrent leur attention sur lui.

-Noble Baron, je viens devant vous avec une requête. Il en est de celle qui sont importantes, mais celle-ci est pour moi plus que cela, car par son accomplissement, elle a changé le cour de ma vie, et le changera encore plus si elle se réalise. Là est mon souhait bien sur, et si vous êtes disposez à l'entendre, je vous en serais reconnaissant à jamais.

Le baron hocha de la tête, et le loup compris qu'il pouvait continuer.

-Récemment, par un heureux hasard, j'ai rencontré une dame ici présente, et je ne sais pourquoi, probablement par instinct, je me suis dirigé vers elle avec une étonnante facilité...Non pas parce qu'elle était facile d,approche, mais bien parce que je me sentait bien près d'elle. Ma mère adoptive ici présente pourra vous le confirmez, tout de suite j'ai eu des sentiments pour elle. J'ai discuter avec Mère, et elle me confirma qu'elle était une bonne personne, mais qu'elle portait un lourd secret. Peu m'importait, et je désirais me rapprocher d'elle pour mieux la connaitre. Nous nous sommes rencontré un soir dans la taverne, et tout de suite j'ai su que je devais l'accompagner...Pour ou? Pour quoi? Parce que...Je n'ai pas eu besoin de plus de raisons que cela, car ça me paraissait évident. Elle m'a confié sont secret, pensant me faire fuir ou me faire peur, mais point de ces sentiments ne vinrent effleurer mon coeur. Je restai avec, et nous partîmes en quête d'une solution à son secret...

Je ne vous cacherai pas que ce fut dur, parfois même terrible...Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que le plus dur pour moi dans tout cela, était de la voir souffrir. Peu m'importait d'y perdre la vie, et de fil en aiguille, une seule raison devint ma voie: Elle devait rester en vie, et triompher, même si cela devait me couter la vie. Je lui en glissai un mot, et elle refusa durement que je soit mêler à tout cela...Mais je n'abandonnerais pas celle qui sans le savoir, avait pris mon coeur...

Dob regarda Tifni dans les yeux pendant quelques seconde, et elle essuya une larme sur sa joue.

-Donc voilà, noble Baron, je me présente devant vous en toute sincérité, et motiver par la vérité qui prévaut au fond de mon coeur. Je suis amoureux de cette personne, je la crois mon âme soeur, et c'est avec elle que je désirerais passer, profiter, gouter et vivre les jours qui me sont alloués sur cette terre. j'ai fait serment devant Gaïa elle-même de la chérire au delà de la mort, j'ai défier le cercle de pierre et confronté un dieu pour elle, scellant dans mon sang ma promesse de la protéger quoi qu'il arrive, même des caprices de ce dieu. Mère Gaïa a donné sa bénédiction, mais cette personne a émise un souhait...Alors, comme elle est importante pour moi, je le réalise avec le plus grand plaisir...

Il mit un genou au sol, déposa sont bâton devant lui, et plaça sa main sur son coeur.

-Baron, je suis ici devant vous, devant Gaïa et devant celle que j'aime, pour vous demandez de m'accorder la main de Tifni ici présente. Je jure de la chérire jusqu'à ce que mes forces ne soient plus assez présente pour faire battre mon coeur, de la supporter et de la consoler durant les jours de pluie, de prendre soin d'elle quoi qu'il arrive, et d'être présent à chaque instant de sa vie. Rien ne serait plus cher à mon coeur que de la voir heureuse, de faire son bonheur et de la voir accomplie, car je crois sincèrement qu'elle le mérite plus que tout, après cette terrible épreuve qui fut sa libération. M'accordez vous la main de Dame Tifni?

Il se tût, baissant la tête en signe qu'il avait dit tout ce qu'il devait. Maintenant, tous savaient, mais Dob lui ne voyait qu'une seule et unique image qu'il fixa dans son esprit pour l'éternité:

Tifni, assise devant lui, qui tenant son verre à deux mains, souriait avec l'éclat de l'étoile du nord, magnifique, gracieuse et tout simplement heureuse...

Tifni observa son baron, trop ému pour parler : elle ne l'avait jamais vu dans cet état et manqua s'étrangler de rire. S'il se mettait dans cet état quand une de ses chevalières recevait une aussi bonne nouvelle, qu'est-ce que ça serait quand une femme lui demanderait de l'épouser ?

La réponse de Davelie la prit au dépourvu mais il est vrai qu'elle était sa femme de confiance et pouvait se permettre de prendre la parole dans un moment aussi important. Elle sentit sa gorge se serrer en voyant Dav lever son verre :

A nos futurs époux, que votre vie soit longue et belle, pleine d'amour et de rose. A Dobermann et Tifni

Elle regarda Dobermann, le genou toujours à terre, voyant ses épaules retomber un peu en sentant la tension se relâcher un peu. Relevant la tête aux mots de Dav, les yeux humides, il commença à faire le geste de se relever. Ne retenant plus sa joie, Tifni contourna la table à toute force et se jeta dans ses bras. Elle souffla à son oreille en l'embrassant :

- Mon Dob... Je vais devenir ta femme ! Ta femme !!! Tu entends ? A toi pour toujours...

Elle entendit soudain les applaudissements de ses amis, et se retourna, le rose aux joues. Elle refit le tour de la table aussi sec et se jeta dans les bras de Baron qui la serra très fort, toujours aussi ému et incpable de placer une parole. Elle prit aussi Dav dans ses bras pour la remercier de partager sa joie. Elle s'écarta et observa le regard de Sylya, qui ne se détachait pas de son fils adoptif. Ce dernier avait commencé à voir défiler dans ses bras toutes les chevalières vindicatrices, une par une, pour le féliciter et paraissait tout gêné... Tifni le trouva adorable et l'aima encore plus à cet instant, entouré de sa famille.

Accrochée au bras de Dav, embrassant du regard l'ensemble de la pièce, Willel et Mia tout à côté de l'homme qu'elle aimait, elle sentit un espoir fou naître en elle : celui d'être heureuse ! Elle prit la parole pour la première fois devant tout le monde :

- Dobermann, ce jour est un des plus beaux de ma vie, avec celui où je t'ai rencontré, où j'ai posé mes yeux pour la première fois sur toi. J'aime ta présence ici, parmi ma famille de toujours en ces terres d'Alidhan. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne sur ces terres et je veux devenir ta femme, ton épouse, ton amante, ta maîtresse et la femme que tu prendras dans tes bras tout au long de ta vie. Tu es l'homme de ma vie, mon âme-soeur, celui avec qui je veux partager mes joies et mes peines et tout ce que la vie voudra bien nous accorder.

Elle se rendit compte que tout le monde s'était arrêté et la regardait bouche-bée : jamais personne ici ne l'avait entendu parler ainsi, avec autant de sincérité, habitué à une Tifni plutôt délurée et jamais trop sérieuse. Elle sentit l'émotion la gagner et contourna la table une nouvelle fois, passant entre Mia et Willel. Elle se réfugia dans les bras de son homme, qui les referma sur elle, ramenant les pans de sa magnifique cape sur elle...

La petite louve observait la scène. Elle vit son grand frère à genoux, demander la main de Tifni au Baron. Elle vit le Baron ne pas pouvoir parler les yeux et la gorge pleins de larmes de bonheur. Elle vit Davelie, elle aussi, avec des larmes dans les yeux. Elle vit Tifni serrer Dobermann, presque à l'étrangler.
-Ma belle-soeur... murmura-t-elle. Ma magnifique belle-soeur et mon merveilleux frère...
Mayelle était aussi émue que Davelie et Baron. Elle se coucha et posa sa petite tête sur ses pattes.
-Elle saura prendre soin de lui. Elle saura l'aimer et le réconforter. Elle saura le défendre et tuer pour lui... Elle saura être ma belle-soeur, la belle Tifni.

Dob était heureux. Non seulement il avait rempli un des désirs de sa douce Tifni, mais aussi leur mariage serait bien vu par sa famille. Alors qu'elle se jettait dans ses bras, et qu'il la serrait contre lui, une petit larme vint perler au bord de son oeil.

-Je suis si heureux Tifni...Maintenant, nous pouvons le faire en face des hommes aussi, et tout sera officiel!

Elle se serra contre lui encore plus, et Dob devina qu'elle pleurait de joie. Il attendit un peu, profitant comme à chaque fois des moments de tendresse qu'elle lui offrait, puis recula un peu pour faire face au Baron et à Davelie.
Il s'avança, fit un profonde révérence.

-Merci beaucoup, sincérement...Vous me faites grand honneur en me confiant le bonheur de votre chevalière, et je jure d'en prendre soin jusqu'à mon dernier souffle. Je n'ai jamais rencontré un femme comme elle dans ma vie, et son souhait, ainsi que le mien, d'unir nos vie est pour moi un accomplissement ultime qui me remplis de fierté! C'est donc du fond du coeur que je vous remercie.

Il retourna auprès de Tifni, l'embrassa doucement en la regardant dans les yeux.

- Tifni, je suis honoré de t'avoir comme femme, tu me combles déjà de bonheur, alors j'ose imaginer le reste de nos jours, car oui je dis bien le reste de nos jours, tu as pris mon coeur, et tu as su aller là ou aucune n'étaient parvenue, et tu as simplement ouvert cette porte close dissimulée en moi, celle que personne n'avait franchi, ou aperçue...Il y a des amours qui sont vaines, des amours qui sont fades, des amours qui sont ternes et qui ne font que survivrent...Aucun de ceux là ne nous conviens, le notre sera fait de grands moments, d'aventures côte à côte, d'attention et d'admiration...Je t'aime Tifni!

La belle druidesse avait lu sur les lèvres du loup, en même temps qu'elle écoutait sa voix. Elle replongea sa figure dans les bras de son homme, pour peut-être dissimulé encore une fois des larmes qui coulaient. Dob avait un magnifique sourire, et la tenir contre lui comme cela, ayant dit tout ce qu'il avait à dire, fut beaucoup d'émotions...

-Heu, bien, j'offre à boire!!!! Je crois que c'est la moindre des choses non!? Allez, à boire!!!

Aux mots de Dobermann, Tifni ne sentit plus que sa joie et son amour pour lui. Ils allaient réaliser leur rêve !

Elle le saisit par la main, répondant à son offre, s'arrêta devant Sylya. Elle déposa un baiser sur sa joue, lui prit la main également, et ils suivirent tous deux la druidesse.
Elle passa la porte de leur salle où siégeait la table ronde, et les emmena vers la taverne, suivie par Baron et tous les chevaliers.

Pénétrant dans la pièce bondée, son bonheur devait se lire sur son visage. Elle embrassa la salle du regard et cria à la volée :

- Dob et moi, on va se marierrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !

Des regards se tournèrent vers eux, et des verres se levèrent dans leur direction...

Une choppe en main et plongé dans ses pensés, Wohlraj ne réagit pas immédiatement à la nouvelle annoncée par Tifni. Il mit un moment avant d'assimiler l'information. Il se leva brusquement, si bien que sa chaise tomba en arrière. Il se dirigea vers le couple (toujours sa choppe à la main) et leur adressa son plus beau sourire.

Pour votre futur union, je vous adresse toutes mes félicitations ! *fait une petite révérence*

Malgré ça, il y a un bémol qui, je dois l'avouer me désole ... cet homme là à beau avoir l'air d'un duc, je doute fort qu'il soit eunuque ! *rire en coin*
Mais après tout, qui suis je pour le juger, pour toi il est surement parfait.
Votre bonheur me réjouis, puisse votre amour être infini.

*Se tourne vers les gens dans la taverne*

Allez ! Ouvrez les tonneaux et que l'alcool coule à flot !
*lance sa choppe en l'air*

Qu'on se souvienne toujours cette soirée ... et vive les mariés !!

Comme à son habitude, il trainait ça et là, invisible aux yeux de tous...
c'est comme ça qu'il assista à la scène pourtant réservée aux chevaliers.

Tant habitué aux combats, à la mort. Voir sur ces visages tant aimés, des larmes pour autres choses que de la souffrance.... Cela pourrait émouvoir le plus dur des cœurs de barbares!
Tous ces sentiments étalés en ces lieux tant habitués aux différents plaisirs de la vie ...
Voila qui nous changeait.
Va t il nous prendre notre chère Tif ? notre si chère enfant ?

Allons arrêtons de penser! Si on allait les féliciter et fêter ça avec eux !!
Commençons par révéler notre présence et voyons de quel bois se chauffe ce gentilhomme!
"Divin Bâton révèle moi" ....

Tifni sursauta quand Vanyel apparut à ses côtés d'un seul coup...

- rhhhhhhhhhhha... je n'aime pas quand tu fais ça ! vil espion !!!

Toutefois, ses râleries se calmèrent instantanément quand le prêtre la prit dans ses bras pour la féliciter. Elle lui glissa un verre à la main et lui demanda d'une voix un peu incertaine...

- Vanychou... Me ferais-tu l'honneur d'être le prêtre qui nous mariera ? j'y tiens beaucoup et tu nous rendrais grand hommage, toi et ton bâton...

Dob aussi sursauta, il ne s,attendait pas du tout à voir quelqu'un là ou une seconde avant, il n'y avait personne...Mais Il vit bien que sa douce aimait bien le prêtre, alors il s'avança vers lui, et tendit la main.

-Bonjour, je suis Dobermann, compagnon de Tifni. Je peux vous offrir à boire? Tifni m'a parler de vous, mais je ne savais pas que vous feriez une entrée comme celle là! Mais comment faites vous cela??

Dob se pencha sur le comptoir et demanda un breuvage pour Tifni.

-Tiens ma belle, C'est lui ton ami qui vas nous marier?

- s'il accepte...

Tifni tourna un regard plein d'espoir vers Vanyel...

Tandis que Vanyel regardait ces deux enfants du cartel, un doute l'assaillit. En ces temps troublés, ces évènements deviennent rares... Depuis le temps, saurais-je encore le faire? mais...
il regarda Tifni dans les yeux et dit: "Comment pourrais- je te refuser quelque chose mon enfant? J'essayerai de me montrer digne de votre bonheur!"

A ces mots, Tifni sauta au cou de Vanyel...

- Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... Si tu savais comme tu me fais plaisir, mon Vanychou ! Je suis sûre que tu vas très bien te débrouiller !

Elle regarda Dob, qui souriait et serra la main du prêtre. Entourée de ses amis, elle se sentait bien, heureuse... Il lui restait encore un détail à régler. Inspirant profondément, elle se tourna vers le fond de la pièce. D'une voix forte, elle commença :

- Sur ses terres, je n'ai jamais eu d'amie comme toi. Sans toi, les vindics ne seraient pas les mêmes. Ce jour est particulier pour moi, mais je veux te le faire partager. J'ai besoin d'une amie auprès de moi pour unir ma vie à l'homme que j'aime. D'une amie fidèle qui sera là quand j'aurai besoin d'elle, pour qui je serai là en cas de besoin également. Si je devais donner ma vie pour quelqu'un en dehors de lui, ce serait pour toi. Nous avons traversé des épreuves parfois difficiles, des fous rires aussi. Nous avons partagé plein de discussions, beaucoup de moqueries. Je serai là pour toi comme tu seras là pour moi... Ma Sylya... Veux-tu être le témoin de mon mariage avec Dobermann ?

un flot de larmes jaillis en entendant mon amie prononcer ces mots, d'un hochement de tête positif je répondis, je me jetais dans les bras de mon amie.


Owiiii que je veux !! J'en serais honorer ...

Je deposais des bisous sur la joue de mon amie

apprêté de sa plus belle tenue - enfin la plus protocolaire, sérieuse et il espérait impressionnante - son discours sous le bars, Vanyel faisait le tour des lieux les plus appréciés par ceux de sa guilde, histoire de presser un peu les retardataires!!!!
Commençant par la taverne, il harangua la foule:
Mais qu'est ce que vous foutez encore là bande d'ivrogne??????? la cérémonie va commencer dans la forteresse des NG !!!! Bougez votre lourd séant!!!!!!! On va être en retard!!!!!
Puis regardant le tas d'ivrogne, qui malgré tout, faisait partie de la guilde qu'il aimait tant....
Passez par les bains avant, tant pis, on sera en retard !!!!!!!
laissant ces amis finir leur choppe, il poussa sa recherche jusqu'à la pièce au fond à droite:
Interrompant les activités de chacun et surtout chacune:
mes agneaux, pourriez vous interrompre vos si passionnantes activités, afin de célébrer le plus important moment de notre si chère Tifni???
Pour ceux qui auraient perdu l'adresse : http://newgeneration.xooit.fr/t3029-Le-mariage-d-une-belle-druidesse-et-d-un-loup-blanc.htm

Voyant que ces propos ne retenaient toute l'attention à laquelle il souhaitait parvenir, il serra un peu plus fort son fidèle bâton, sentant le sort de châtiment V monter tout seul à ses lèvres...... il lâcha juste ce qu'il faut du pouvoir octroyé pas notre si chère déesse Gaïa, afin de réveiller un peu les présents par une forte chaleur au niveau de leur cher fessier et de les faire presser un peu .......
Voyant que cette méthode portait ses fruits et que tout le monde sortait en courant de la pièce, je me dis que j’emploierais bien la même méthode s'il restait encore du monde dans la taverne.....