Un inconnu dans la brume

Un homme Portant d'épaisses fourrures s'approcha de la grande porte rose du manoir des Vindicatrices. Il affrontait un tumulte d'émotions diverses, de grandes joies avaient été vécues ici, de nombreux malheurs également. Il ne savait trop quoi penser, devant cette grande porte qui lui était si familière dans un temps qui lui semblait si lointain. Il avait choisi de prendre la route sans en connaitre véritablement la raison, le royaume lui semblait devenir fou, au point que cette demeure ne soit plus le havre de paix et le refuge qu'il était autrefois.

Durant son voyage, il avait souvent réfléchis aux personnes qu'il avait laissé là bas, ses camarades, ses frères ses sœurs et biensur son Baron ... toute sa famille. Cela le faisait beaucoup souffrir, qu'allaient ils penser de lui ? Lui qui était partis sans rien dire ou presque, emportant avec lui les trésors de la guilde sans être sûr lui même de revenir un jour.

Ces pensés le tourmentaient intensément au début. Petit à petit il commença à oublier son passé. Un jour cependant, il eu comme une révélation : pourquoi se cacher derrière de faux semblants ? Les raisons de son départ n'étaient pas clairement établies, mais à présent il voyait bien plus clair : ce fût une erreur de quitter le royaume pour des raisons si futiles, en réalité, le royaume n'était pas devenu fou, il a toujours été ainsi. C'est uniquement la présence rose de cette guilde qui le rendait vivable et agréable, cette petite bulle à part de cette guerre grotesque qui durait depuis bien trop longtemps.

A présent une autre question le taraudait, bien plus fortement que toutes celles qu'il avaient pu se poser ... Allaient ils l'accueillir à nouveau ? De par ses souvenir il doutait un peu qu'ils le mettent à la porte et le laisse seul dans son tourment, mais on ne sait jamais à quel point on peu faire souffrir ses proches en les quittant. Peux être lui en voulaient ils pour son escapade, c'était facilement compréhensible.

Après avoir passé quelques temps immobile à scruter la porte, il se décida à l'ouvrir. S'apprêtant autant à exulter de joie à ces retrouvailles qu'à repartir d'où il était venu ... celà ne dépendait plus que d'eux à présent.

Courage ! *Il ouvrit la grande porte avec précautions*
Il reprit un peu d'aisance en voyant le hall si familier qui fit émerger de nombreux souvenirs dans se tête.
*Disant d'une voie assez forte* Salutations à vous Vindicatrices, vous vous souvenez de moi ? C'est moi Wohlraj ! *D'un ton plus faible* Je suis revenu

Tifni buvait seule à une table de la taverne, un peu triste. Tant de ses amis, de ses soeurs et de ses frères avaient disparu maintenant. Le manoir était si calme ces derniers temps.
Baron s'était absenté et donnait bien quelques nouvelles de temps à autres, mais rien de bien glorieux... Dav avait eu quelques soucis et lui avait confié les clés du manoir... Et elle se retrouvait là, plus solitaire que jamais...

Elle releva la tête de son rhum en entendant du bruit à la grande porte. Qui pouvait bien venir leur rendre visite à cette heure tardive, en cette veille de Noël ? Le père Noël ? Elle sourit. Il ne fallait pas rêver quand même...

Elle se leva, doucement, mais avec la ferme intention d'aller voir qui c'était. Et si c'était un ennemi, et bien, tant mieux ! Elle pourrait s'échauffer un peu. Sa panthère ne demandait qu'à sortir ses griffes, ce soir !

Elle parcourut les quelques mètres qui la séparait de la porte de la taverne et sortit dans la cour du manoir. Elle eut alors la surprise d'entendre une voix qu'elle connaissait.
Salutations à vous Vindicatrices, vous vous souvenez de moi ? C'est moi Wohlraj ! Je suis revenu

Wohl ? Revenu ?
Les deux mots firent "TILT" dans son cerveau. Elle parcourut les derniers mètres qui la séparait encore du jeune homme et se jeta dans ses bras...

- Wohlllllllllllllllllllllllll !!!! Si tu savais comme je suis contente de te voir !

Je revenais d'une ambassade où j'avais encore perdu du temps en palabre et en soirée mondaine, à les soirées de l'ambassadeur tout une histoire.

Je passais la porte du manoir, jetais mon sac de linge sur le sol, je posais mon manteau et mon écharpe en peaux de grizzly que Tif m'avait offert l'année dernière.

Tif ??? tu es là ... je remarquais au sol des traces de pas, des grand pieds. Je les suivais machinalement sans relevais la tête en me questionnant sur le propriétaire de cette pointure.

Je me heurtais à Tif et un homme. Je regardais ce physique que je connaissais.


Wohl ??? c'toi ??? Mon ami .... Je sautais sur lui pour un calin de groupe ... tu m'as manquais comme je suis heureuse de te voir

Je conduis mon ami à la taverne avec Tif pour fêter son retour. Comme il m'avait manquer mon eunuque préféré. Le seul le vrai prêt à conquérir le monde et lancer la mode des eunuques.