Concours : Déclaration.

[HRP] Voilà comme ça tout le monde pourra la lire, et baron ne era pas le seul privilégié (namého). Tout commentaire est le bienvenu à la suite de ce post, alors n'hésitez pas :p[/HRP]


Une pièce isolée de la demeure des vindicatrices. Rien de bien luxueux, une table basse avec un bouquet de rose, un divan et une petite étagère avec quelques ouvrages poussiéreux. Sans doute une ancienne petite bibliothèque … Au milieu de cette pièce, Perceneige tournait en rond, incapable de se contrôler. Elle allait et venait inlassablement dans la pièce, vérifiant constamment les mêmes petits détails : les bougies sont elles toujours allumées ? Aucune fleur n'a eu le temps de faner ? Ses cheveux sont-ils bien en ordre ? Aucun accros sur ses vêtements ? Bref, son anxiété inhabituelle ne pouvait que trahir un évènement futur particulièrement cher à ses yeux.

Soudainement un bruit se fit entendre dans le couloir. En l’espace d’un instant, tout sembla se figer dans la pièce. La jeune femme était immobile, fixant la clenche de la porte comme si le messie allait apparaitre sous ses yeux. Doucement, dans un léger grincement, la poignée de la porte s’abaissa. Son souffle s’arrêta … La porte s’ouvrit laissant apparaitre ce bon vieux baron, qui semblait encore se demander ce qu’il trafiquait dans le coin. A peine l’avait-elle aperçu entrer que PerceNeige se jeta sur le premier livre à porté de main et fit mine de le lire … à l’envers.

Après quelques secondes, elle pose le livre comme si de rien n’était et joua l’étonnée en voyant le baron en ces lieux. Ce denier la regarda un peu bizarrement et lui tendit un petit billet et en lui demandant des explications. Et tentant d’inventer en vitesse une excuse des plus abracadabrantesques, elle ne fit au final que se piéger elle-même. Naturellement le baron, tellement intelligent et vif d’esprit, ne se laissa pas prendre au piège et, fatigué par ces gamineries tourna les talons et sortit de la pièce.

Et là, tel un électrochoc, la jeune femme se réveilla et l’attrapa par la main avant qu’il ne franchisse le seuil de la porte. Le regard baissé et légèrement honteuse elle commença à parler :
« Je t’en prie ne pars pas … du moins pas toute de suite. Je t’ai fais venir ici pour une raison particulière, aucunement pour me moquer de toi ou même te faire perdre ton temps. Ca fait maintenant quelques temps que nous nous connaissons et je dois dire que je ne sais plus qui j’en suis. Je suis perdue, égarée dans ce monde nouveau qui s’étend devant moi. »
Avant qu’il n’ait pu dire un mot pour la rassurer elle le coupa net :
« Je t’en conjure, laisse moi finir. Laisse moi profiter de cette once de courage qui m’habite pour l’instant … Comme je te l’ai dis, je suis perdue et je me sens étrange. En venant ici, j’ai découvert des gens formidables qui ont changé ma façon de voir les choses, m’ont ouvert les yeux. Avant ma vie n’avait aucun sens. Je vivais au jour le jour, sans chercher plus loin, espérant parfois même trouver une fin tragique pour arrêter ce manège absurde. Mais sans crier gare, un jour me suis surprise à rêver, à trouver un goût à cette vie… »

A ces mots, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues.
« Et tout ça … tout ça … c’est à toi que je le dois. C’est toi qui a illuminé mes jours en leur donnant une saveur, un but, un intérêt. C’est toi qui a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui, celle qui a envie de vivre, découvrir et aimer … avec toi … Je ne peux plus garder ses sentiments cachés ! Mon cœur brule d’une ardente passion que je ne peux calmer. Ta simple présence attise mes sens, mon attention, mon désir. Tout mon être s’éveille quand tu te trouves à mes côtés… Ton étrange pouvoir sur moi, si cruel, je ne peux plus, je ne veux plus m’en passer. D’un simple regard, tu m’offres tout ce dont je n’ai même jamais osé rêver. Et, l’instant d’après, ton regard s’écarte de moi et m’arrache tout ce qui tu m’avais offert. Je n’en peux plus de cette situation. Je veux ce regard, ce sourire pour moi et pour moi seule. Je te veux toi et toi seul …Je … je t’AIME !

Sur ces derniers mots, la jeune fille se jeta dans les bras de son bien aimé.

Le texte de MIA :

Après une belle journée ensoleillée, Mia, fatiguée d'avoir chassé les grenouilles, se dirigeait lentement vers le manoir des Vindicatrices. Elle laissa ses jambes la guider, pendant que ses pensées vagabondaient. Elle voulait faire quelque chose d'important. La jeune fille y réfléchissait depuis un certain temps, mais l'avait toujours reportée au lendemain. Pourtant, ce jour-ci, elle s'était enfin décidée à agir.

Elle entra dans le manoir et s'assit à une table où étaient posés un morceau de parchemin, une plume et de l'encre. Elle respira un bon coup, posa ses affaires un peu plus loin, puis après une hésitation, elle reposa sa plume qu'elle tenait alors en main et réfléchit. Suite à une longue réflexion, l'archère soupira bruyamment.

Parle avec ton coeur, peut importe le style et la syntaxe si cela vient du coeur. Tu peux y arriver. Laisse-toi aller!

L'archère saisit alors sa plume et écrivit.


Cher baron adoré,

Voilà plus d'un an que nous faisons route ensemble, comme le temps passe vite, mais qu'importe! Un an, oui, et j'ai déjà tant appris à ton contacte. Je me suis améliorée, j'ai grandi et j'ai pu enfin participer aux combats.
Mais je ne t'écris pas cette lettre pour te parler de guerre. Je veux te parler d'amitié, cette belle amitié qui s'est tissée entre nous et à laquelle je tiens énormément.
Je veux te parler de ta bonne humeur qui illumine chacune de mes journées, ton habileté à trouver les mots qui me feront rire, ton extrême gentillesse, ta grande bonté et ta dévotion pour ta guilde. Pour tout cela, je veux te dire un grand merci.
Je t'apprécie pour ce que tu es, alors ne change pas.
Tu as pour toujours une place dans mon coeur.


Mia Gil'Sayan,
jeune archère
et chevalière Vindicatrice


La jeune fille déposa sa plume et contempla son travail. Elle espérait que les mots parviendraient à traduire ses sentiments, car c'était tout de même l'effet escompté. Après deux minutes d'une dernière hésitation, elle se leva, parchemin en main, et s'approcha d'une fenêtre qu'elle ouvrit. Mia porta ses doigts à ses lèvres et siffla. Elle entendit glatir le messager, puis une forme se découpa dans le ciel. Un magnifique aigle vint se poser sur le rebord de la fenêtre. L'archère le caressa, accrocha le parchemin roulé à sa patte droite, puis le laissa partir. Elle regarda admirative son envol et ne le quitta pas des yeux jusqu'à ce que sa silhouette se perde à l'horizon. Puis elle referma la fenêtre, récupéra ses affaires et partit heureuse.

Le texte de Tizibou

Elle ne dormait plus beaucoup ces derniers jours... Le bonheur de le voir de si près aussi souvent était mêlé à la tristesse d'être regardée comme les autres Vindicatrices.
Ce soir-là, Tizibou ne parvînt pas à s'endormir. L'image de son prince se glissait sous ses paupières sitôt qu'elle les fermait. Son cœur battait si fort sous sa poitrine qu'elle crût qu'il allait s'échapper... s'envoler... et retrouver celui de son Crapounet. Elle voyait très nettement les douces lignes de son visage, le pétillement de ses yeux et elle entendait encore son rire à la fois doux et franc, qui le caractérisait si bien. A entendre ce rire, Tizibou se mit à sourire dans l'obscurité, inconsciemment, comme pour répondre à la vague de joie qu'elle venait d'éprouver. Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle souriait à son imagination, ses lèvres se crispèrent et elle laissa échapper un sanglot. Elle poussa un long soupir et se retourna plusieurs fois dans son lit.
Finalement, incapable de s'endormir, la jeune archère se leva et, lentement, marcha dans la chambre jusqu'à atteindre la table. Elle alluma la bougie et s'assit sur la chaise en bois. Elle chercha par des gestes pressés et fatigués une feuille vierge qui traînait parmi les autres documents qui jonchaient la table. Elle saisit la plume d'écriture, trempa la pointe dans l'encrier et la laissa aller :

" Les journées commencent avec le soleil et finissent avec la nuit.
Les miennes commencent avec ton "bonjour" et finissent avec ton "bonne nuit".
Tes mains palmées prennent feu lorsque tu manipules ta baguette... j'aimerais tant te prendre par la main...
Ta peau verte et humide caresse les herbes folles au vent... j'aimerais tant te caresser la peau...
Tes yeux dévorent la vie avec malice... j'aimerais tant te dévorer les yeux...
Je voudrais capturer nos instants comme tu captures mes yeux.
Un simple baiser ne te changerait certainement pas en prince charmant mais il ferait de moi la plus heureuse des chouettes.
Baron de mes jours, chevalier de mes nuits, bourreau de mon cœur..."

La bougie avait complètement fondu. La petite flamme était si fragile que les battements d'ailes d'un papillon l'auraient éteinte. Dehors, les oiseaux chantaient et déjà le soleil offrait ses rayons chaleureux.
Tizibou s'était endormie à sa table, la tête plongée dans ses bras. Elle avait jeté par terre la lettre qu'elle avait écrite au rythme de ses pensées.
Les Vindicatrices avaient prévu une sortie aux esprits ce matin-là et comme elle ne voulait pas manquer une occasion d'être aux côtés de Crapounet, Tizibou avait dit qu'elle serait de la partie. Comme il prenait toujours soin de ses camarades, le baron passait dans les chambres de ceux qui voulaient être présents à Borgovil. Lorsqu'il entra discrètement dans la chambre de Tizibou, il la vit endormie sur la chaise et dans un sourire, il allait se retirer pour ne pas la déranger mais lorsqu'il vit le papier chiffonné qui traînait sur le sol, sa curiosité le poussa à aller voir de plus près. Il déplia délicatement la lettre et la lut, en silence. Soudain, Gwynhafra et Allezmetz passèrent dans le couloir et à la porte de Tizibou, ils demandèrent à Crapounet de se presser car tout le monde allait bientôt partir. Leur irruption réveilla brusquement Tizibou qui ne savait plus trop où elle était. Lorsqu'elle vit que Crapounet était au milieu de la pièce avec la lettre entre les mains, elle se sentit extrêmement gênée et voulut disparaître sous terre. Le baron, un peu gêné également, lâcha un "bonjour" d'une douceur incomparable.
Mais au moins, BaronCrapo savait maintenant...

Celui de Blanche

Cher patron et vénéré maitre
Il fut un temps ou j'aurai pu décider d'arrêter d'écrire Mais Mon cher baron toi qui fut là pour m'accueillir, toi qui me tendis la main autant de fois que j'aurai eu besoin de la prendre pour ne pas m'en aller loin tellement ma folie m'a prise, tu es là quand j'en ai besoin et je t'en suis admirablement reconnaissante.

Je désirais que tu me tendes ta main une dernière fois , dans le seul but de m'enlacer éternellement, je ne t'annoncerai pas de suite tout l'amour que je peux éprouver pour un homme tel que toi mais Voila maintenant j'ai besoin de toi comme tu peux me l'offrir .

Je t'offre mon cœur qui est souffrant et dont les portes sont ouvertes avec la clé déposée sur le seuil. rentre dans mon cœur avec la clé et ferme derrière toi si tu n'as pas peur, je te l'offre il est à toi .

Les derniers mot que je veux t'offrir c'est Mon bon baron Je t'aime ...

*s'enfuie en courant après avoir déposé cette lettre sur le pas de ta porte et avoir sonné 3 coups *
*se cache derrière un arbre et attend*


END

[toujours à la bourre, c'est moi...]

Je me promenai un soir d'été, une nuit sans lune se profilait, tout allait devenir sombre pour laisser apparaître ces milliers d'étoiles qui remplissaient mes yeux.
Peu à peu alors que la nuit tombait, les petites loupiotes apparaissaient dans leur bain de lait, la voûte astrale se dessinait sous mes yeux ébahis. Allongée dans l'herbe, en un lieu calme, je pouvais rêver en toute sécurité, admirer ces lumières, écoutant le vent dans les arbres et rêvant au prince charmant, à celui qui pourrait voler mon cœur telle une petite fille embuée par tous ces contes...

Mis à part le vent, il n'y avait aucun bruit... aucun bruit ou presque... juste un hululement et puis ce coassement, proche, assourdissant.
Et puis j'ai repensé à mes contes, un princesse... un crapaud... un prince...
Pourquoi diable ne pas essayer... et si cela marchait ?

Alors je me suis levée, et mis en quête du crapaud, juste au son, faisant confiance à mon ouï.
Mais parfois le vilain se taisait, perturbant ma recherche. Et il bougeait en plus.

Mais en enfin je l'ai vu, il a bondit, moi aussi, je suis plus grande et je l'ai eu. Je le tenais fermement dans mes mains, face à moi.
Et un baisé il reçu sur la pointe de sa bouche.
C'était gluant, humide, dégoutant.

Et puis d'un coup, c'était grand, beau et fort, un peu poilu, beaucoup même, charmant...

Baroncrapo !

J'avais trouvé mon prince...

L'herbe humide contre mon dos, je me réveillais de cet étrange rêve, un peu abasourdi, le crapaud coassait toujours, celui n'était pas le fruit de pérégrinations nocturnes.
Je me levais pour rentrer chez moi, la pauvre bête se trouva sur mon chemin et sans que je n'y prenne garde, sous mon pied, cruel destin...


[désolée :P]

Voilà !

Nous avons donc 4 participantes :

Perceneige
Mia
Tizibou
Blanche

Notes à l'intention du jury : Je rappel que le thème est :

Le Sujet :

"Votre pauvre petit barounet est seul et triste.... remonter lui le moral en lui faisant une déclaration d'amour !!!

Un poste Par personne, votre personnage parle, il peu soit écrire, soit faire sa déclaration à voix haute ou même rêver, vivre un fantasme !
Vous avez le droit de m'intégrer dans votre RP en me faisant interagir comme bon vous semble "


le vote : Vous ne devez tenir compte ni des fautes d'orthographe ni de la longueur !

Vous avez deux notes à donner, la première pour le texte en général face au thème... 4 pt pour le premier, 3 pour le second, 2 pour le troisième et 1 pour le dernier !
De même vous donnerez des points pour la qualité émotionnelle, celui qui vous semble le plus touchant 4pt, etc...

Merci de me faire parvenir vos votes par MP sur ce forum, seul les Juré que j'aurais nommé voterons !

Ben Nini tu veux pas être compter pour avoir une demi récompense ?
Non, c'était pour te faire plaisir avant tout.